Lutte à la désinformation

Les astuces du Détecteur de rumeurs

Pour s’assurer qu’un contenu est fiable, le Détecteur de rumeurs prend toujours le temps de le lire ou de le visionner au complet avant de le partager.

*Selon une étude de l’université de Columbia et de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA).

Petit test ludique
Ce petit test vous en dira plus sur votre profil face aux fausses nouvelles!

Le langage utilisé, l’orthographe et la forme sont généralement de bons indicateurs pour évaluer la crédibilité d’une nouvelle.

Le Détecteur de rumeurs se méfie des titres spectaculaires, surtout s’ils suscitent des émotions fortes comme la colère, la peur ou l’indignation.

Dans les médias sérieux, on n’utilise pas de MAJUSCULES pour attirer l’attention des lecteurs. Il y a aussi un réviseur qui corrige les fautes.

Quand on parle de santé, de nutrition ou de science en général, l’usage de superlatifs, comme “WOW”, “miraculeux” ou “révolutionnaire” devrait éveiller les soupçons.

Le Détecteur de rumeurs recoupe ses sources d’information.

Une recherche rapide sur Google permet de voir si la nouvelle a été confirmée, démentie ou tout simplement ignorée par les grands médias.

Si une découverte spectaculaire n’a pas été reprise, c’est une bonne indication que la crédibilité de l’information est faible.

Grâce à six astuces qui vous permettent de vérifier la fiabilité d’une information avant de la partager, vous participez, vous aussi, à la lutte aux fausses nouvelles… comme le Détecteur de rumeurs !

Les fausses nouvelles voyagent plus vite que les vraies

Le biais émotionnel

Le picorage : l’art d’escamoter les faits!

Nos ateliers de formation s’adressent tant aux clientèles scolaires et aux organisations qu’au grand public : étudiants, professionnels, aînés ou retraités!

Qu’est-ce que la désinformation et pourquoi se propage-t-elle aussi facilement? Quoi savoir pour ne pas répandre des fausses nouvelles? Quels sont les impacts sur la sécurité, la société et la démocratie?

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Jamais de la vie, c'est évident que c'est faux

Bravo! Il est important de s’assurer qu’une information est vraie et que la source est fiable avant de la partager. Voici quelques trucs du Détecteur de rumeurs pour vérifier si cette nouvelle est crédible.

Ça semble louche, je serais sur mes gardes

Effectivement, il y a lieu de se méfier! La nouvelle est plutôt spectaculaire, mais peut-être est-ce simplement trop beau pour être vrai. Voici quelques trucs du Détecteur de rumeurs pour vérifier si cette nouvelle est crédible.

Oui, c’est sûr, c’est une information qui peut être utile à ceux qui ont le cancer

OUI, cette information peut être utile à ceux qui ont le cancer. Mais attention! Le titre est accrocheur et l’information inédite, mais est-ce vrai? Il est important de s’assurer qu’une information est fiable avant de la partager. Voici quelques trucs du Détecteur de rumeurs pour vérifier si cette nouvelle est crédible.

Test : Êtes-vous à risque de partager
une fausse nouvelle?

Petit guide pratique (et humoristique!) pour savoir si vous êtes susceptible de tomber dans le panneau et de partager des fausses nouvelles. Faites le test!

Conseils santé douteux : 6 indices à repérer

Contenu : C. Lopez, E. Beaudin, P. Lapointe

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Depuis le début de la pandémie, des centaines de personnes ont été hospitalisées ou sont mortes après avoir suivi des conseils santé douteux qui circulent abondamment sur les réseaux sociaux. Ces conseils douteux ont plusieurs points en commun: on en a établi six indices qui devraient sonner l’alarme. Sauriez-vous les repérer dans ce texte? 

On vous parle de « médecine ancienne » ou de « remède naturel »

Le seul fait qu’un traitement est naturel ou ancestral ne prouve absolument pas son efficacité

On vante un traitement « miraculeux » ou « révolutionnaire »

Les scientifiques n’utilisent pas ce type de vocabulaire. Apporte-t-on des preuves scientifiques à la hauteur de ces prétentions, cite-t-on une étude publiée ? Si ça vous semble trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas.

On fait passer une anecdote pour une preuve scientifique

Les anecdotes peuvent choquer ou même donner espoir. Même véridiques, elles n’ont pas le même poids que des preuves scientifiques.

On reste flou sur l’expertise des personnes citées

Mentionner la renommée d’un « expert » ou son titre n’est pas suffisant. Il faut préciser s’il a une spécialité dans ce domaine ou s’il a publié une étude à ce sujet pour savoir s’il a une réelle expertise.

On vous fait croire qu’il s’agit d’un remède exclusif

Essaie-t-on de vous convaincre que tout le monde vous ment et vous cache des informations cruciales (sauf l’auteur) ? Si ça marchait vraiment, ça se saurait.

On essaie de vous vendre un remède, un traitement

C’est une stratégie bien connue des publicitaires : un argument de vente déguisé en conseil passe mieux qu’une publicité ordinaire.

6 astuces pour éviter de propager la désinfo

Théories du complot, faux remèdes, fausses origines du virus : vous en avez vu passer, vous en verrez passer d’autres. Tout le monde a son rôle à jouer pour éviter la propagation d’informations mensongères.

Voici notre petit guide d’autodéfense en temps de COVID-19, à prescrire à tous ceux qui utilisent régulièrement les réseaux sociaux.

Contenu : C. Lopez, E. Beaudin, P. Lapointe

Gardez la tête froide

La pandémie touche tout le monde, et il est parfois difficile de mettre ses émotions de côté. Toutefois, il est important de reconnaître que notre sens critique peut « prendre le bord » sous le coup des émotions. Ceux qui créent et propagent les fausses nouvelles le savent et misent sur l’émotion pour attirer les clics.

Ne partagez pas les publications qui provoquent chez vous une vive émotion avant d’avoir pris du recul et pris la peine de les vérifier. Au besoin, si le trop-plein d’information vous affecte, évitez les réseaux sociaux quelque temps.

Lisez la publication au complet

Vous trouvez cette astuce trop simple ? Pourtant, on sait que 2/3 des publications partagées sur les médias sociaux ne sont même pas lues! Ne vous fiez pas aux titres accrocheurs et alarmistes et aux publications sensationnalistes. Prenez le temps de lire un article au complet, ou d’écouter une vidéo dans son intégralité avant de partager. C’est l’occasion de voir si l’auteur se fie à des experts ou à sa propre opinion, et c’est aussi le moment de voir si on n’essaie pas de vous vendre un faux traitement par la bande…

Vérifiez la source

Certaines fausses informations imitent très bien les « vraies nouvelles ». Et quand elles sont relayées par un proche, il devient encore plus difficile de savoir d’où elles proviennent.

D’où provient l’information ? D’un média sérieux ? D’une organisation en santé ? De quelqu’un de connu pour ses théories conspirationnistes ? D’un youtubeur populaire ? D’un parti politique ? D’un groupe militant?  Ne partagez pas la nouvelle si elle ne provient pas de sources fiables.

Reconnaissez vos limites

Les informations sur la COVID-19 évoluent rapidement. Même les spécialistes du virus ne peuvent pas prédire son comportement, puisque les connaissances s’accumulent de jour en jour.

Sans compter sur le fait que le jargon technique est difficile à suivre et peut prêter à confusion. Personne ne s’attend à ce que vous sachiez tout ce qu’il y a à savoir sur la pandémie. Il vaut donc mieux que vous évitiez de partager les informations que vous ne comprenez pas et, ainsi, éviter de relayer des informations douteuses, voire dangereuses.

Redoublez de vigilance pour certains sujets

Les faux remèdes et traitements contre le coronavirus circulent en maîtres sur les réseaux sociaux. Attention aussi à tout ce qui concerne les origines du virus, ce sujet attire bon nombre de théories du complot. Même chose pour la vaccination.

Trouvez une 2e source

Si une nouvelle vous semble énorme, consultez d’autres médias ou les sites des autorités en santé publique comme l’Organisation mondiale pour la santé, l’Agence canadienne de santé publique et le gouvernement du Québec. Si personne d’autre n’en parle, méfiez-vous et attendez de voir si elle est confirmée par d’autres sources.

La lecture d’un titre ou d’une information vous semble douteuse ? Vous n’êtes probablement la seule personne qui s’en soit méfiée. Les journalistes vérificateurs de faits (fact-checkers) et les journalistes scientifiques se sont peut-être penchés sur la question. En cherchant l’information dans Google, vous risquez de tomber sur des sources fiables, qui l’ont probablement démentie… ou confirmée.

En français :

Détecteur de rumeurs (Agence Science-Presse)

Les Décrypteurs (Radio-Canada)

Vérification faite (Le Soleil)

Venons-en aux faits! (L’actualité)

Les Décodeurs (Le Monde)

En anglais :

BuzzFeed News

Snopes

Truc pour vérifier l’info comme un pro

Les journalistes vérificateurs des faits passent leurs journées à lire et à relire des informations populaires sur le Web pour les valider ou les démentir. Leur truc est simple : il faut sortir du site Internet qui les publie!

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Journaliste : Camille Lopez

On connaît déjà les trucs de base de la vérification des faits : on ne partage pas sans avoir lu, on vérifie si l’article est signé et s’il y a une date de publication, on consulte la section « À propos ».

Mais parfois, ce n’est pas suffisant puisque des informations pertinentes (et même cruciales, dans certains cas) ne se trouvent ni dans l’article ni sur le site qui l’a publié. Qui finance ce site ? Les auteurs ont-ils des opinions radicales ? Cherche-t-on à vendre quelque chose ? Ce site a-t-il déjà été dénoncé par des journalistes sérieux, des organismes en santé ou des organisations de protection des citoyens ?

On ne peut obtenir ces détails qu’en sortant du site qui publie l’information et en cherchant ailleurs. Cette technique, on l’appelle la lecture latérale ou parallèle. Plutôt que de rester sur le site, il faut ouvrir de nouvelles pages Web et chercher ailleurs. D’onglet à onglet.

Et cette méthode est très efficace. En 2018, des chercheurs de l’Université de Stanford ont demandé à des vérificateurs des faits, à des historiens et à des étudiants de vérifier la crédibilité d’un site Web le plus rapidement possible. Sans surprise, les vérificateurs des faits, des habitués de la lecture latérale, ont remporté la course avec une importante longueur d’avance.

La recherche par mots-clés

La bonne nouvelle, c’est que les sites louches ou problématiques ont souvent déjà été dénoncés et repérés par un vérificateur des faits. Ainsi, en cherchant sur un moteur de recherche le nom de la page Web et les termes « fiable », « crédible » ou « fausses informations », vous pourrez rapidement trouver des réponses.

En cherchant les mots-clés « propriétaire » et « financement », vous pourrez repérer les conflits d’intérêts.

Vous pouvez aussi vous rendre sur Wikipédia et faire une recherche sur le site ou l’organisme qui le chapeaute. En cliquant sur les références en bas de pages et en les ouvrant dans de nouvelles fenêtres, vous pourrez en savoir plus sur le sujet.

Cette méthode vous permettra aussi de trianguler vos résultats. On le répète souvent : diversifier ses sources d’informations est le meilleur moyen d’avoir un portrait juste d’un sujet. Il est donc important de voir comment une information a été traitée ailleurs.

Vous pourrez ainsi, au besoin, repérer les détails qui ont été ajoutés, omis, exagérés ou manipulés par l’auteur du texte que vous désirez vérifier. Le nombre magique : trois sources.

Pour en savoir plus sur la recherche latérale et les résultats du test mené par l’Université de Stanford, visionnez cette capsule de notre série Anatomie des fausses nouvelles.

Le picorage : l’art d’escamoter les faits!

La littérature scientifique, ce n’est pas un cerisier. Si on peut choisir les cerises bien rouges et délaisser les vertes et les pas mûres, la rigueur scientifique exige au contraire de considérer l’ensemble des études traitant d’un sujet pour en avoir une vue d’ensemble.

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Par Valérie Levée – Agence Science-Presse

Ce qu’on nomme le picorage (cherry-picking, en anglais) est une pratique pourtant courante. Divers mouvements et certaines industries l’ont pratiqué, prenant soin d’écarter les études qui n’abondent pas dans leur sens pour ne sélectionner que celles qui soutiennent leur position.

Voici quelques cas célèbres de picorage.

Les climato-négationnistes

Chacun sait combien il est facile de faire dire aux nombres ce qu’on veut leur faire dire. Il suffit de sélectionner uniquement les données qui conviennent à notre idéologie et de les isoler des autres valeurs. C’est ainsi que certains climato-négationnistes ont contredit la science des changements climatiques en invoquant un plateau des températures observé dans les années 2000 à 2010 et en négligeant les autres données scientifiques.

En se concentrant uniquement sur les fluctuations des températures de cette décennie, la tendance semble en effet être plutôt à la pause qu’à la hausse. Mais c’est oublier de souligner que cette pause apparente s’explique par le phénomène El Niño de 1998, un courant d’air saisonnier particulièrement chaud cette année-là. Le pic de température de 1998 dépasse les fluctuations observées les années suivantes, donnant ainsi l’apparence d’un plateau. Ce n’est qu’en 2007 et en 2010 que de nouveaux maximums ont atteint celui de 1998. Depuis, la courbe des températures est repartie à la hausse.

Le picorage peut aussi être géographique, quand seules les localités qui enregistrent des températures fraîches sont retenues alors que la température se réchauffe partout autour.

Une autre stratégie pour semer le doute consiste à brandir une lettre d’opinion ou une pétition signée par une multitude de scientifiques et à lui donner plus d’importance qu’à l’ensemble des données sur le sujet. C’est ainsi qu’une lettre intitulée « Il n’y a pas d’urgence climatique » signée par plus de 500 scientifiques a été envoyée à l’ONU en septembre 2019.

D’une part, à peine 3 % de ces 500 scientifiques avaient une expertise en sciences climatiques. D’autre part, une opinion ou une pétition n’est pas une étude scientifique. Le consensus scientifique sur les changements climatiques, pour sa part, repose sur les résultats du travail collectif de milliers de scientifiques depuis plus de cinquante ans. 

Les anti-vaccins, d’un adjuvant à l’autre

Le mouvement anti-vaccin a aussi pratiqué le picorage en s’abreuvant à une seule étude (frauduleuse), celle que le Dr Andrew Wakefield a publiée en 1998 dans The Lancet. Il prétendait montrer comment l’addition de l’adjuvant thiomersal dans le vaccin ROR contre la rubéole, les oreillons et la rougeole augmentait le taux de troubles du spectre de l’autisme.

Le mouvement anti-vaccin tenait là son argument massue pour s’opposer à la vaccination, même si depuis les débuts de l’utilisation du ROR dans les années 1970, de nombreuses études en avaient démontré la sécurité.

Or, une enquête du journaliste Brian Deer a révélé en 2011 les fraudes et les conflits d’intérêts du Dr Wakefield, de sorte que ses co-auteurs se sont rétractés et que The Lancet a retiré l’article de ses archives. Mais le mouvement anti-vaccins avait pris racine, refusant le verdict de l’enquête journalistique ou picorant d’autres études scientifiques en accord avec leur point de vue. Ils invoquent ainsi des études suspectant un autre adjuvant, l’aluminium, de causer l’autisme ou la myofasciite à macrophages au site d’injection, entraînant ensuite divers troubles musculaires ou neurologiques. Des études par ailleurs financées par la Fondation de la famille Dwoskin, ouvertement anti-vaccin !

Or, de nombreuses revues systématiques ont démontré l’efficacité et l’innocuité de ces vaccins. Une des dernières en date a été publiée en avril 2020 dans la librairie Cochrane. Elle recense 138 études (près de 23,5 millions de participants) et conclut que les vaccins sont efficaces et ne provoquent pas l’autisme. Ces études témoignent d’un consensus scientifique en appui aux recommandations vaccinales nationales.

Tabagisme : instiller le doute

Dès les années 1950, l’industrie du tabac savait que les études se succédaient pour dénoncer les méfaits de la cigarette sur la santé. Pour s’y opposer, l’industrie n’a pas picoré des études qui relativisaient ou qui niaient les effets néfastes de la cigarette, elle en a carrément produit!

Plus précisément, l’industrie du tabac a subventionné des scientifiques universitaires par le biais du Council Tobacco Research (CTR), qu’elle avait créé en 1954. Du reste, comme les preuves contre la cigarette s’accumulaient, les cigarettiers ne pouvaient pas espérer les occulter en mettant uniquement en valeur ses propres études. La stratégie consistait donc à instiller le doute quant au consensus scientifique sur le caractère cancérigène du tabac, notamment en rémunérant des scientifiques payés pour donner un avis contraire, ce qui créait l’illusion qu’il subsistait encore un débat au sein de la communauté scientifique alors que ce n’était pas le cas. Une revue systématique des études traitant des effets de la fumée secondaire sur la santé a montré, analyses statistiques à l’appui, que celles qui en minimisaient les effets néfastes étaient toutes menées par un chercheur affilié à l’industrie du tabac!

Semer le doute s’est avéré une stratégie si efficace qu’elle a été par la suite reprise par les industries alimentaire (boissons gazeuses, sucre) et pétrolière.

Les créationnistes… créent aussi leurs études

Les créationnistes connaissent bien l’art du picorage, comme en témoignent les articles pseudoscientifiques publiés sur le site du Discovery Institute, un groupe de réflexion (think tank) lié à la droite conservatrice américaine et grand promoteur du créationnisme. Pour produire des rapports aux allures « d’articles scientifiques révisés par les pairs » et donner un vernis scientifique à leurs idées, les créationnistes ont créé leur science, leurs revues scientifiques (Answers Research JournalCreation Research Society Quarterly) et leur propre corpus d’études ! Le créationnisme se décline maintenant en plusieurs disciplines, avec des biologistes, mais aussi des géologues et même des astronomes. C’est donc dans leur propre production qu’ils picorent des rapports pseudoscientifiques qu’ils érigent face à la science…

La COVID-19, propice au picorage

Toutes les incertitudes, autant scientifiques que sociales et économiques, font de la COVID-19 un sujet propice aux polémiques et au picorage. C’est d’autant plus vrai que le corpus scientifique sur ce sujet s’est construit en même temps que se déroulait la pandémie. N’a-t-on pas vu quelques politiciens s’appuyer sur l’étude du Dr Raoult pour certifier que l’hydroxychloroquine permettait d’endiguer la maladie alors que la communauté scientifique invitait à plus de prudence en raison du manque de données ? Et que dire du document du physicien canadien Denis Rancourt dans lequel il affirme que les masques sont inutiles ? Il a été repris par divers groupes pour s’opposer au port du masque, négligeant, comme le montre cet article, les biais dans le rapport du physicien et les études scientifiques qui, elles, confirment l’utilité du masque.

Les chiens!

Si vous avez choisi cette nouvelle, c’est probablement parce que vous préférez les chiens aux chats.

Comme cette manchette vous conforte dans votre idée que les chiens sont plus intelligents que les chats, vous l’avez préférée à l’autre et il est probable que vous n’aurez pas pris le temps de vérifier si elle est sérieuse ou non avant de la croire ou de la partager.

C’est sur ça que misent ceux qui produisent des fausses nouvelles pour qu’elles deviennent virales!